
L’auteur
Résultat très probable des réjouissances de la fin de la Seconde Guerre mondiale, je suis né le 27 décembre 1945 à Bruxelles. J’ai vite compris que c’était une mauvaise date pour venir sur terre : mon entourage avait une fâcheuse tendance à fêter le petit Jésus ces jours-là et donc à oublier mon anniversaire. Il faut dire que nous étions sept enfants à la maison et que cela rend l’exercice de mémoire des éphémérides un peu difficile.
Puis j’ai été à l’école pour apprendre à lire et écrire. Mon apprentissage n’est pas encore fini, mais heureusement, une correctrice très professionnelle m’assiste parfois. Suivirent des humanités gréco-latines chez les moines bénédictins de Maredsous qui m’ont enseigné des vertus que je n’ai pas pratiquées très longtemps. À cause de mes frères aînés qui étaient passés sous les drapeaux avant moi, je n’ai pu, à mon grand regret, servir la Patrie. L’institut des sciences politiques de l’Alma Mater de Louvain peaufina ma tendance à croire que je savais tout mieux que tout le monde et à le dire. Mes maîtres finirent par l’accepter. Je leur en suis éternellement reconnaissant.
Vers la fin des golden sixties, soucieux de manger autre chose que de la vache enragée, je suis entré dans l’univers impitoyable de la finance où j’ai pu jouer au Monopoly, tout en étant rémunéré parce que je gagnais parfois la partie.
Pour équilibrer mon point de vue philosophique, je suis alors passé par l’Université de Bruxelles pour y obtenir une maîtrise en management public.
Pour fêter l’an 2000, j’ai quitté le monde de la banque pour rejoindre celui non moins cruel du roman à suspense. Six romans publiés furent le résultat de cette démarche hasardeuse.
J’ai deux enfants : une fille qui, après avoir étudié la psychologie pour tenter de comprendre mon esprit torturé, navigue aujourd’hui dans le monde de l’Art et un fils qui navigue aussi, mais sur les océans et est artiste peintre. Ils rejoignent en cela une de mes passions.
Depuis plusieurs années, je vis dans les montagnes de l’Oberland en Suisse, me rapprochant ainsi du ciel qui m’accueillera je ne sais quand.